Ces réfugiés sont regroupés dans une dizaine de localités, entre autres, Djibo (Nord), Koloko (Ouest), Ouahigouya (Nord), Bobo-Dioulasso et Faramana (Ouest), Tinakoff et Déou (extrême Nord).
M. Bassolé a laissé entendre que la situation humanitaire est très préoccupante sur le terrain avec un manque d'eau, de nourriture, d'abri et de besoins sanitaires.
Il a souligné que des mesures sont déjà prises par le gouvernement burkinabé. Il s'agit notamment de l'enregistrement systématique des arrivées, des fouilles pour éviter l'entrée d'armes sur le territoire national, de la mise en place d'une cellule.
Il s'agit également non seulement de la mobilisation des partenaires et de déploiement de missions sur le terrain pour évaluer la situation, mais aussi une surveillance renforcée des frontières.
Les autorités burkinabé souhaitent cependant une issue rapide à cette situation pour éviter une aggravation des conditions de vie des réfugiés et des populations burkinabé des localités d'accueil.
Rappelant le devoir de réserves des militaires maliens réfugiés au Burkina, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a aussi invité l'ensemble des médias à s'abstenir de publier toute déclaration compromettante.
Dans la région du Sahel, les réfugiés recensés sur des sites provisoires et définitifs dans les provinces du Soum, de l'Oudalan et du Séno ont atteint 4.500. Ils arrivent la plupart du temps démunis et même malades.
