Les Béninois appelés à s’investir dans la lutte contre la pratique des mutilations génitales féminines

Afriquinfos Editeur
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"Au Bénin, une femme sur huit continue de subir les mutilations génitales féminines qui ont entraîné pour la plupart d'entre elles des complications telles que des traumatismes, des hémorragies, des infections, des complications obstétriques et des fistules obstétricales", a-t-elle déploré.

Elle a indiqué que la forme des mutilations génitales féminines pratiquée au Bénin est l'excision.

"Si dans le nord-est du pays, elle est pratiquée sur les filles dont l'âge varie entre trois et 15 ans, dans la partie nord-ouest par contre, elle porte sur les femmes parfois enceintes et même presque à terme", a-t-elle fait observer.

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Selon elle, aujourd'hui, la population féminine continue d'être victime de cette "exigence sociale", car il y a encore des zones frontalières de prévalence où le phénomène perdure.

"Entre autres raisons avancées par les gardiens de cette tradition, nous pouvons citer : les rites de passage et de socialisation de la fille ou de la femme, l'attachement à la tradition, la fidélisation de la femme ou de la fille", a-t-elle indiqué.

Mais, elle a également précisé que, depuis environ un quart de siècle, le Bénin luttait pour l'abandon par la population de ces pratiques.

"Dans ce sens, on peut déjà se réjouir du fait que, conscient des conséquences fâcheuses de cet acte, le gouvernement mène des actions pour amener les populations des zones de prévalence à abandonner cette pratique", a-t-elle révélé.