Le mot d’ordre venait des deux principaux syndicats estudiantins, l’Union Générale des Étudiants Burkinabè(UGEB) et l’Association Nationale des Étudiants Burkinabè(ANEB).
Les étudiants ont tenu d’abord un meeting à la cité universitaire de Sikasso-Cira au centre-ville. Scandant des slogans tels que « non à la privatisation de l’UPB », « Non aux surcharges », ils ont ensuite sillonné la ville, passant notamment par l’Avenue de la Liberté, et ont rejoint la Direction Régionale des enseignements secondaire et supérieur pour remettre leur plate-forme revendicative.
Lisant la plate-forme à l’endroit du Directeur Régional, le secrétaire général de l’ANEB/Bobo, M. Wordima Somé, a dénoncé « l’insuffisance du nombre de bus à la disposition des étudiants, l’insuffisance et la faible qualité des plats servis au restaurant, les frais d’inscriptions élevés…» Le Directeur Régional, M. Michel Ouédraogo, a promis de transmettre les doléances des manifestants à ses supérieurs hiérarchiques. Depuis début Janvier, les étudiants de l’UPB n’arrivaient plus à suivre les cours, à cause notamment de l’insuffisance du nombre des bus devant les transporter au campus.
L’Université Polytechnique se trouve dans un village à 15 km de Bobo. Trois des quatre cités universitaires sont situées en ville. Les étudiants qui résident à Bobo empruntent les bus pour se rendre à l’université, au prix social de 1000 francs CFA par mois.
