Togo : Dans les rues, l’opposition a exigé des préalables « avant toute concertation »

Afriquinfos
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Lomé (© Afriquinfos 2017)-Des togolais sont encore descendus dans les rues ce samedi 02 décembre pour réclamer retour à la Constitution de 1992. Une revendication portée par des leaders de la coalition de 14 partis de l’opposition, même si ces derniers se disent aujourd’hui prêts à dialoguer. Cependant, ils exigent un certain nombre de préalables.

 

Malgré l’annonce des dialogues pour les prochains jours, les manifestations de l’opposition togolaise ont gagné en puissance ce samedi 2 décembre à Lomé et plusieurs villes de l’intérieur du pays. A Lomé, une vague d’hommes et de femmes ont battu les pavés chantant et criant leur ras-le-bol et exigeants le départ du président Faure Gnassingbé dont la famille est au pouvoir depuis 50 ans.

 

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L’opposition prête à dialoguer ?

Aujourd’hui, les leaders des 14 partis de l’opposition, initiateurs de cette marche se disent prêts à aller discuter avec le pouvoir pour trouver une sortie de crise. Cependant, ils demandent un certain nombre de préalables qui donnerait une certaine preuve de la bonne foi du président de la République et ses hommes. Parmi ces préalables il y’a, la libération des personnes détenues, la levée de « l’Etat de siège » et de l’interdiction de manifester dans les villes du nord (Sokodé, Bafilo et Mango) et le retour des militaires dans les casernes.

« Les manifestations vont se poursuivre jusqu’à satisfaction des revendications que nous avons formulées (…) Pour le moment les présidents guinéen (Alpha Condé) et ghanéen (Nana Akufo-Addo) s’emploient à faire en sorte que les ‘mesures d’apaisement’ soient prises pour que les discussions démarrent », a déclaré ce jour, le Chef de file de l’Opposition,  Jean Pierre Fabre.