Paris (© Afriquinfos 2018)- Ce mardi, la secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a salué la mémoire du célèbre réalisateur burkinabè Idrissa Ouédraogo, mort dimanche dernier à Ouagadougou à l’âge de 64 ans.
Le décès du réalisateur burkinabé suscite toujours des réactions. Le regard libre et singulier sur l’Afrique et le monde d’Idrissa Ouédraogo, réalisateur et producteur burkinabè au talent immense, « nous manquera » a déploré la secrétaire Générale de l’OIF, qui estime que cette perte mettait le 7ème Art en deuil.
Le réalisateur dont les œuvres ont été récompensées dans les plus grands festivals a marqué l’histoire du cinéma africain avec des chefs-d’œuvre tels que « Yaaba », « Tilaï », « Kini et Adams », a en outre rappelé Mme Jean.
Ouedraogo est l’un des rares cinéastes à avoir su conjuguer un succès populaire sur le continent africain et une reconnaissance internationale, grâce à des histoires simples et puissantes qui ont atteint une dimension universelle et lui ont valu les plus hautes récompenses, a souligné Mme Jean.
En effet, Idrissa Ouedraogo a remporté le prix de la critique internationale au Festival de Cannes en 1989, puis le Grand Prix de ce même festival en 1990. Il a également mis en scène « La tragédie du roi Christophe » à la Comédie française
Il faut rappeler qu’Idrissa Ouédraogo a tourné dans son pays, le Burkina Faso, en France et en Afrique du Sud.
Vignikpo Akpéné