Le centre de recherche nucléaire de Kinshasa n’est plus menacé par des érosions, le commissaire général du CREN-K

Afriquinfos Editeur
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A l’ouverture de ce séminaire, le commissaire général à l’énergie atomique en RDC, le professeur Vincent Lukanda a affirmé que le réacteur du Centre régional d’études nucléaires de Kinshasa (CREN-K), jadis menacé par plusieurs têtes d’érosion, est désormais hors de danger.

Le commissaire général du CREN-K a salué l’implication des autorités congolaises et des partenaires de la RDC pour la protection de l’Université de Kinshasa, où est se trouve le CREN-K.

« C’était un souci qui nous préoccupait pendant un moment. Nous avons tout fait pour nous expliquer auprès du gouvernement de la gravité du danger qui menaçait le centre nucléaire. Le gouvernement a financé la construction d’un collecteur pour le protéger.», a-t-il déclaré. Il a poursuivi en disant : « .Le gouvernement est en train d’agir aussi pour moderniser ce centre, a-t-il poursuivi, citant « le financement pour la construction d’une clôture adaptée. C’est surtout pour protéger aussi la population du danger ».

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Le colloque de Kinshasa entre dans le cadre de l’accord régional de coopération pour l’Afrique sur le développement, la recherche et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires. Des experts venus de plusieurs pays africains vont échanger en vue d’adopter des recommandations permettant aux gouvernements africains de bien gérer le nucléaire en évitant des catastrophes.

« Nous devons féliciter l’expertise congolaise. Depuis que ce réacteur existe en Afrique, nous n’avons connu un accident majeur», a affirmé Vincent Lukanda.

Il a souligné que la RDC, premier pays africain à avoir abrité un réacteur nucléaire, possède une longue tradition nucléaire. « Le CREN-K qui a été précédé par le Centre Trico qui, créé en 1959, fonctionna jusqu’en 1969 où il se tînt un sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à Kinshasa. Ce réacteur a été offert à la RDC par l’Américain General Electric. », a T’il affirmé

Au cours de ce sommet, les chefs d’Etat transformèrent le centre Trico en un Centre régional d’études nucléaires de Kinshasa pour les chercheurs africains. « Cependant, cette recommandation de chefs d’Etat africains ne fut pas appliquée, car le CREN-K n’est encore à ce jour exploité que par des scientifiques congolais », a conclu le commissaire général du CREN-K.