RDC : la Taxe sur la valeur ajoutée n’est pas un instrument d’augmentation des prix

Afriquinfos Editeur
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Le ministre a déploré la mauvaise information et l'intoxication autour de la TVA, affirmant que le gouvernement avait pris des mesures pour que la TVA ne puise pas influencer les prix.

"Le gouvernement a pris des mesures notamment pour exonérer les produits de première nécessité afin d'éviter l'augmentation des prix", a-t-il souligné, avant de faire remarquer que certains produits, qui étaient taxés à des taux supérieurs, tels qu'à 30% ou 36%, seront taxés à 16%, taux fixé par le gouvernement.

Le ministre des Finances a également fustigé le comportement des commerçants véreux qui vont superposer la TVA à l' l'impôt sur le chiffre d'affaires (ICA).

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En effet, depuis la mise en oeuvre de la TVA en RDC, le 1er janvier 2012, il y a surchauffe des prix sur le marché.

La TVA a remplacé l'ICA dans le but notamment d'étouffer les différents types de fraudes fiscales.

"Ce nouveau mécanisme n'est pas un élément de la structure des prix. La TVA est intégrée dans les prix; ce qui n'était pas le cas avec l'ICA, qui était supporté au niveau de l'importation et de l' intérieur", indique-t-on à la Direction générale des impôts (DGI), service public ayant pour mission de percevoir des impôts qui sont des prestations pécuniaires exigées des contribuables sans contrepartie au profit du trésor public congolais.

"En conséquence, les produits de fabrication locale vendus à l' étranger devront coûter relativement moins cher. Le plus grand avantage de la TVA c'est donc sa neutralité, en ce qu'elle permet que les éléments impôts ne puissent pas perturber les conditions de concurrence. Ce qui fait que les entreprises qui produisent sur le territoire national puissent fabriquer des produits compétitifs ", selon la DGI.

L'ordonnance loi 10001 du 20 août, instituant la TVA en RDC, a prévu un seul taux positif de 16%.