la Banque centrale du Congo entend poursuivre une politique monétaire prudente en 2012

Afriquinfos Editeur
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"La BCC procédera au renforcement de la coordination de la politique monétaire et de change ainsi que le cadre de surveillance de la conjoncture et sa capacité de collecte et d' analyses des données statistiques", a-t-il affirmé à l'occasion de la cérémonie d'échanges de voeux, précisant que cette politique monétaire aura comme objectif final un taux d'inflation cible d'un chiffre.

Pour y arriver, a-t-il ajouté, la banque poursuivra le double principe de flexibilité du taux directeur et de positivité de sa marge par rapport au taux d'inflation enregistré. Selon lui, le taux directeur raisonnable effectif tout au long de 2012 devrait induire un financement optimal de l'économie afin d'accompagner la croissance tant attendue.

Le bilan de l'an 2011 a été caractérisé par la poursuite des réformes visant la promotion du système financier congolais et le renforcement de la surveillance des intermédiaires financiers en vue d'accroitre la résilience et la solidité des établissements de crédit opérant en RDC, a-t-il poursuivi.

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M. Masangu a reconnu que le secteur bancaire se modernise et se consolide davantage, notant que le total bilantaire des banques et des dépôts de la clientèle connait une progression de 22% par rapport à l'année passée, le volume de crédit à l'économie est aussi en augmentation, franchissant cette année la barre du premier milliard de dollars américains.

Quant aux chambres de compensation éparpillées à travers le pays, elles ont été remplacées par un logiciel de télé compensation (ISYS), développé par la banque centrale, installé à Kinshasa et fonctionnant sans que les agents des banques commerciales se déplacent.

Selom M. Masangu, l'économie réelle de la RDC a bénéficié d'une nette croissance due au dynamique de secteur des mines, du commerce, de l'agriculture et des bâtiments et travaux publiques.

Quant au taux d'inflation, il a atteint 15,44%, contre 9,84% pour l'année précédente.

Concernant le secteur des finances publiques, le gouverneur a noté l'atteinte du point d'achèvement intervenu en juillet 2010 où la RDC a pu réduire le fardeau de sa dette de 13,7 milliards USD, avec un allègement chiffré à 10,9 milliards.