RDCongo : le Mouvement bleu exprime son soutien aux nouvelles institutions démocratiques

Afriquinfos Editeur
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Il a souhaité au vainqueur, Joseph Kabila Kabangé, de "consolider les relations infra-structurelles, tout en focalisant son mandat sur une politique sociale plus volontariste, la mise en place d'un tribunal pénal international du génocide des femmes, une sévérité contre les abus des droits de l'hommes, une lutte anti-corruption radicale et enfin une ouverture au plan Marshall du Mouvement bleu de 100 milliards de dollars américains, pour une accélération de la prospérité économique".

Le nouveau président Kabila "devrait également élargir ses alliances, au vu de ses résultats qui expriment un rejet de la moitié de la population. En effet, plus de 51% de la population a préféré voter pour d'autres candidats. Cette nouvelle réalité devrait encourager M. Kabila Kabange à tendre la main à M. Etienne Tshisekedi, dans la recherche d'un apaisement de ses électeurs, tout en tenant compte des résultats législatifs", a ajouté M. Moka, en exil en Belgique depuis sept ans.

Il a aussi estimé que la proclamation des résultats présidentiels "exprime le choix de la majorité du peuple congolais", et que "comme dans toute démocratie, il y a un vainqueur et un perdant".

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 M. Moka a appelé M. Tshisekedi à "accepter cette main tendue (de M. Kabila), tout en se dissociant de ses derniers propos d'auto-proclamation qui constituent des infractions pénales et des incitations à la violence". Il a mis l'accent sur la nécessité de "privilégier le respect de nos institutions, sans exception et sans complaisance. Le peuple attend de nous une ferme résolution dans le redressement des valeurs républicaines et le renforcement des nouvelles institutions d'une démocratie naissante et plus qu'imparfaite.

Le Mouvement bleu a réitéré son intention de présenter plus de 500 candidats députés aux élections provinciales de 2012, et de s'affirmer au sein du Sénat.

M. Moka a réaffirmé son attente de "l'officialisation de la parole donnée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI)" sur une erreur matérielle concernant sa candidature à la présidentielle qui s'est clôturée.