Il s'agit de la première réaction de M. Reynders aux affaires politiques internationales dès qu'il a succédé à Steven Vanackere pour prendre les rênes du ministère des Affaires étrangères. Auparavant, il était ministre des Finances pendant 12 ans.
"Il y a une situation sur place qui semble relativement bien maîtrisée", a déclaré M. Reynders, notant "des premiers signaux assez positifs". "J'espère que l'on va pouvoir éviter trop de perturbations et que la suite se passera bien", a-t-il ajouté.
Quant à l'envoi éventuel de troupes belges en République démocratique du Congo (RDC) pour protéger ou évacuer des ressortissants belges et étrangers en cas de troubles, M. Reynders a parlé d'une "présence sur place". L'armée belge déploie actuellement quelque 90 militaires près de Kindu, chef-lieu de la province orientale du Maniema, pour l'entraînement d'un bataillon des Forces armées de la RDC, ainsi qu'un avion de transport militaire C-130 pour le soutien logistique à la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (MONUSCO).
Mardi, 262 personnes ont été interpellées dans la capitale belge de Bruxelles à la suite des affrontements entre les forces de l'ordre et des sympathisants de la figure de l'opposition congolaise, Etienne Tshisekedi.
Selon les derniers résultats publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et concernant plus de 89% des bureaux de vote, Joseph Kabila, qui brigue son deuxième mandat présidentiel, devance de loin M. Tshisekedi, alors que ce dernier a rejeté ces résultats, estimant que le scrutin était entaché de fraudes.
