Selon le porte-parole militaire de la Mission onusienne qui intervenait lors du point de presse hebdomadaire de la MONUSCO, la tension observée pendant le processus électoral au niveau de certaines localités pourrait menacer la situation sécuritaire.
Cette menace justifie les rencontres que le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC, Roger Meece militiplie avec les leaders politiques notamment avec le président Joseph Kabila et le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi.
Le but de ces rencontres, selon le porte-parole de la MONUSCO, Madnodje Mounoubai, est de les engager à respecter les résultats des urnes et de lancer un appel à leurs militants respectifs de faire de même et de ne pas troubler l'ordre public.
La Mission de l'ONU considère qu'il n'existe aucun relâchement de sa force ùmilitaire, la sécurisation des élections et des populations congolaises étant d'abord l'affaire de la Police nationale congolaise (PNC) et des Forces Armées de la RDC (FARDC), qui, selon lui, ont bénéficié d'un bon entrainement et du matériel approprié.
Mais, selon encore la porte-parole de la MONUSCO, le mandat concernant la protection civile commande à la MONUSCO à intervenir auprès des FARDC ou de la PNC si la sécurité parvenait à être menacée.
