« Nous souhaitons qu’un sommet maghrébin soit tenu cette année, et nous voulons mettre en oeuvre les cinq libertés pour les Maghrébins, à savoir le droit de s’établir dans n’importe quel pays du Maghreb, le droit du travail, le droit à l’investissement, le droit de la propriété et le droit de participation aux élections municipales. Si on parvient à les mettre en oeuvre cette année, l’Union du Maghreb arabe sera déjà sur les rails », a-t-il indiqué lors d’une rencontre mercredi avec des membres de la communauté tunisienne établie au Maroc.
Le chef de l’Etat tunisien a également appelé à la mise en place d’un parlement maghrébin, où tous les citoyens du Maghreb élisent dans la même journée un parlement avec des attributions maghrébines, et ce dans le cadre d’une Union où chaque pays garde son indépendance et sa souveraineté à l’instar de l’Union européenne.
Il a indiqué avoir perçu chez le roi Mohammed VI du Maroc une volonté claire de redynamiser l’Union du Maghreb Arabe et de la réédifier sur de nouvelles bases.
Selon le président tunisien, les peuples maghrébins ont chèrement payé le non Maghreb à tous les niveaux, avec comme conséquences la perte de près de 2% du PIB à cause du blocage de l’intégration.
