"Il n'y a pas d'espoir, malgré tout ce que nous avons fait depuis le début jusqu'à la libération des cargos pétroliers sud-soudanais dimanche", a dit M. el-Béchir, cité par le journal.
M. el-Béchir est retourné lundi à Khartoum après avoir participé au sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba, la capitale éthiopienne.
En marge du sommet de l'UA, M. el-Béchir a rencontré le président du Soudan du Sud Salva Kiir Mayardit, le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi et le président kenyan Mwai Kibaki, pour tenter de trouver une solution au différend pétrolier entre le Soudan et le Soudan du Sud.
A l'heure actuelle, le Soudan du Sud ne peut acheminer son brut destiné à l'exportation qu'en le faisant transiter par le territoire soudanais. Mais les deux pays s'opposent sur la question des droits de transit.
MM. el-Béchir et Kiir devaient signer un accord-cadre en vertu duquel Juba aurait versé 4 milliards de dollars à Khartoum et fourni 35 000 barils de brut par jour aux raffineries du nord, en échange de quoi Khartoum aurait permis au sud d'utiliser les infrastructures du nord pour ses exportations de pétrole.
Cependant, à la dernière minute, M. Kiir a refusé de signer cet accord-cadre.
