Paris condamne le bombardement d’un camp de transit au Soudan du Sud

Afriquinfos Editeur
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« Non seulement ce bombardement a frappé des civils dans une situation déjà dramatique, mais il a mis en danger des agents du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et de l'Office International des Migrations, qui organisaient le transfert de ces réfugiés vers une zone plus sûre », a-t-il poursuivi.

« Cette agression viole une frontière, constitue une atteinte au droit international humanitaire et met en jeu la vie de civils et de travailleurs humanitaires », a-t-il également ajouté, qualifiant cette situation d' « inacceptable ».

« La France exhorte l'ensemble des parties au conflit qui touche, au Soudan, les Etats fédérés du Kordofan méridional et du Nil bleu à cesser immédiatement les hostilités et garantir aux acteurs humanitaires un accès sûr et sans entraves aux populations civiles », a indiqué le diplomate français.

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Les responsables politiques des deux pays doivent saisir l'occasion du prochain sommet extraordinaire de l'IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement) pour parvenir à un accord, sur la base de propositions du Panel de Haut Niveau de l'Union Africaine, a enfin suggéré M. Valero.

Les relations entre le Soudan et le Soudan du Sud, qui en a fait sécession il y a près d'un an, connaissent des tensions, notamment au sujet du transit du pétrole. Les autorités sud- soudanaises ont ordonné vendredi dernier l'arrêt de la production pétrolière, reprochant à Khartoum le détournement d'une partie du pétrole qui transite sur son territoire.