Le président sud-soudanais s’engage à résoudre le différend de pétrole avec le Soudan à travers le dialogue

Afriquinfos Editeur
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"Nous continuerons à faire tout notre possible pour résoudre l'impasse avec le Soudan et pour restaurer le flux de pétrole brut du Soudan du Sud", a déclaré lundi M. Kiir dans un discours devant la Législature nationale du Soudan du Sud.

 "Nous restons en discussions intensives, en coordination avec l'Union africaine et nos alliés, pour parvenir à un accord qui serait équitable pour les deux parties", a-t-il ajouté.

 Le président a déclaré que la décision de son pays d'arrêter le pompage de pétrole résulte de l'échec des efforts faits pour persuader le gouvernement soudanais à arrêter la confiscation du pétrole du Soudan du Sud.

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"Nous avons atteint ce point seulement après avoir épuisé toutes les voies, y compris l'envoi de mes envoyés au Kenya, en Ouganda et en Ethiopie", a déclaré M. Kiir.

Il a ajouté que "nous ne pouvons pas accepter que les actifs qui appartiennent clairement à la République du Soudan du Sud soient détournés davantage. Par conséquent, nous avons unanimement décidé que toutes les opérations pétrolières au Soudan du Sud doivent être arrêtées avec effet immédiat et aucun pétrole brut appartenant au Soudan du Sud ne doivent circuler à travers les gazoducs sur le territoire de la République du Soudan".

Depuis décembre 2011, Khartoum a pris le pétrole évalué a environ 815 millions de dollars américains, a noté le président, accusant Khartoum d'achever la construction d'un pipeline conçu pour détourner définitivement 120 000 barils de pétrole par jour de droits quotidiens du sud.

Entre-temps, Khartoum a exprimé ses regrets sur les déclarations du président sud-soudanais, disant qu'il a travaillé de façon transparente et positive pour résoudre les problèmes avec le Soudan du Sud.