Fin du second tour des élections législatives en Égypte

Afriquinfos Editeur
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Ce scrutin de deux jours a opposé 104 candidats indépendants se disputant 52 sièges. La compétition se joue entre le Parti de la liberté et de la justice des Frères musulmans, le parti Nour, salafiste, le Bloc égyptien et le parti Wafd.

Une circonscription au Caire a signalé des dizaines d'urnes endommagées ou détruites lors du scrutin. La Cour administrative suprême a décidé de recommencer le vote dans cette circonscription les 10 et 11 janvier.

La première phase du scrutin a eu lieu les 28 et 29 novembre dans neuf gouvernorats dont ceux du Caire et d'Alexandrie. Elle portait sur 56 sièges réservés aux candidats indépendants et 112 sièges pour les listes de partis.

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Selon les résultats publiés dimanche par la Haute commission judiciaire des élections, le Parti de la liberté et de la justice a remporté 36,6 % des 9,73 millions de votes valides, suivi par le parti Nour avec 24,4 % des voix. Seuls quatre indépendants ont remporté un siège lors du premier tour de scrutin.

L'Assemblée populaire compte 508 sièges au total, dont 498 sont élus et les 10 autres nommés par le président. Une cinquantaine de partis et plus de 6 000 candidats indépendants sont en lice dans ces élections. Le vote aura lieu en trois phases, comprenant chacune un premier tour et un second tour une semaine après. L'ensemble du processus s'achèvera le 10 janvier 2012 et les résultats définitifs seront annoncés pour le 13 janvier.

Les partis les mieux placés comprennent le Parti de la liberté et de la justice, qui domine au sein de l'Alliance démocratique ; le parti Nour, un membre essentiel de l'Alliance islamique ; le Bloc égyptien dirigé par le parti des Égyptiens libres ; et le parti Wafd, libéral.

Les élections au Conseil de la choura, chambre haute du Parlement, débuteront en fin janvier et s'achèveront début mars, et se dérouleront également en trois phases. Le Parlement égyptien a été dissout peu après la chute de l'ex-président Hosni Moubarak en février suite à des manifestations contre le gouvernement.