La jeune femme de 23 ans a été arrêtée, en décembre dernier, par la douane thaïlandaise de l’aéroport international de Bangkok, pour avoir transporté illégalement 600 grammes de cocaïne cachées dans ses dreadlocks.
Elle a été déférée devant les tribunaux thaïlandais et risquait une peine de 30 ans de prisons. Grâce à sa coopération et parce qu’elle a plaidé coupable, Nolubabalo Nobanda a vu sa peine réduite de moitié. Cette peine pourra, à terme, être prolongée de deux ans si elle ne paie pas les 25.000 euros d’amende. Cette ancienne étudiante de la Wits University a expliqué qu’elle devait amener la drogue à un contact dans un hôtel thaïlandais. La jeune sud-africaine a déjà commencé à purger sa peine.
Ce type de crime, généralement puni de la peine de mort, est assez fréquent dans les pays asiatiques : au moment de l’arrestation de Nolubabablola, la sud-africaine Janice Bronwyn Linden était condamnée à la peine de mort, par le gouvernement chinois pour avoir fait entrer de la drogue sur le territoire. La famille de la jeune femme, qui s’attendait donc à cette sentence, se dit soulager par le verdict, bien que la durée d’emprisonnement soit importante.
