"Selon nos informations, cette menace ne cesse de déplacer vers le sud avec des conséquences désastreuses. Nous devons agir", a déclaré le contre-amiral Bernhard Tenteberg, directeur général de la stratégie maritime.
Les centres maritimes, qui débuteraient leurs activités en avril, s'inscrivent dans le cadre du système d'alerte et de prévention de la marine, a dit le contre-amiral.
Ils seraient reliés à des centres de collecte de renseignements maritimes en Angola, en République démocratique du Congo, au Mozambique, en Tanzanie, à Djibouti et au Kenya, en vertu d'une stratégie de sécurité maritime régionale, lancée en août par la Communauté de développement de l'Afrique australe ( SADC), a-t-il précisé.
Elle pour but principale de combattre la piraterie qui se rapproche des eaux de l'Afrique australe, en particulier le canal du Mozambique que transitent plus de 28.000 navires par ans.
La croissance des activités de piraterie affectent gravement les économies des pays de la région. Le PIB des Seychelles, par exemple, a chuté de 30% en raison des attaques des pirates sur ses bateaux de pêche.
