Selon M. Lobota, les acteurs humanitaires ont été contraints à retarder l'assistance à cause du mouvement des personnes déplacées dans la zone de Mitwaba en raison des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et un groupe armé.
Ces déplacés, a-t-il souligné, se seraient reversés en masse sur Kasungeshi (45 km) et ont perdu l'assistance en vivres et en biens non alimentaires qu'ils avaient bénéficié il y a peu.
"L'activisme des groupes armés disperse les déplacés et oblige les humanitaires à réévaluer la situation (besoins, nombre de déplacés et localisation) avant de reprendre leur aide", a-t-il souligné, ajoutant que des dizaines de milliers d'autres personnes vulnérables se trouvant dans cette zone ainsi que dans la zone de Manono ne sont pas assistées.
Toujours selon OCHA, plus de 10.000 personnes déplacées ont été enregistrées fin mars dans la zone de santé de Bafwasende, district de la Tshopo, dans la province Orientale (nord-est), fuyant les opérations militaires des FARDC.
Selon M. Lobota, des centaines des cas de diarrhée dont deux décès ont été également enregistrés, au cours de deux dernières semaines, à cause des difficultés d'accès à l'eau potable.
D'autres déplacements sont signalés le long du Lac Albert en Ituri suite de l'insécurité engendrée par l'activisme des milices armées.
