Cinq nouveaux sites originaux d’Afrique admis sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO !

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

Riyad (© 2023 Afriquinfos)- La 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial se tient à Riyad (Arabie Saoudite) du 10 au 25 septembre 2023. Cette rencontre a permis d’inscrire de nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Les délibérations ont commencé samedi 16 septembre 2023, pour l’examen des 50 sites proposés pour figurer sur la célèbre liste du patrimoine mondial. Cinq sites africains ont été inscrits sur cette prestigieuse liste.

En premier, le massif forestier d’Odzala-Kokoua au Congo a été choisi pour être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial dès le premier jour. Il s’agit de l’un des plus anciens parcs d’Afrique et de l’une des plus grandes forêts tropicales humides du monde.

On a entre-autre le paysage culturel Gedeo, situé dans le sud de l’Ethiopie. Il désigne l’ensemble des richesses archéologiques et culturelles de l’ethnie éponyme. Il s’agit notamment de monuments mégalithiques, de sites d’art rupestre datant des 2e et 3e millénaires avant notre ère et de forêts rituelles.

Bénin, Togo – Koutammakou, le pays des Batammariba [extension de  » Koutammakou, le pays des Batammariba « , Togo, inscrit en 2004. Ce bien est une extension du paysage de Koutammakou dans le nord-est du Togo [inscrit en 2004], où vivent les Batammariba. L’extension du site se trouve dans le Bénin voisin et incarne l’utilisation caractéristique et originale des terres des Batammariba, dont les habitations sont connues sous le nom de takienta (sikien au pluriel). Les bosquets, les sources et les rochers sacrés, les pentes en terrasses et les réseaux de murs de retenue d’eau, ainsi que les forêts et les espèces végétales utilisées dans la construction des sikien, associés aux rituels et aux croyances des Batammariba, font également partie de ce paysage culturel.

- Advertisement -

Tunisie – Djerba, Témoignage d’un mode de peuplement sur un territoire insulaire. Ce bien en série témoigne d’un mode de peuplement qui s’est développé sur l’île de Djerba vers le IXe siècle de notre ère, dans un environnement semi-sec et dépourvu d’eau.

La faible densité était sa principale caractéristique: elle impliquait la division de l’île en quartiers, regroupés, économiquement autonomes, reliés entre eux et aux lieux religieux et commerciaux de l’île par un réseau complexe de routes. Résultant d’un mélange de facteurs environnementaux, socioculturels et économiques, l’établissement humain caractéristique de Djerba démontre la façon dont les populations locales ont adapté leur mode de vie aux conditions de leur environnement naturel pauvre en eau.

Le statut du parc national des Tsingy de Bemaraha de Madagascar, qui comprend cinq zones protégées, a également été étendu aux forêts sèches d’Andrefana, que l’on ne trouve que sur l’île de l’océan Indien.

Au cours des prochains jours, le comité examinera les candidatures restantes, Selon l’UNESCO, les sites doivent avoir une « valeur universelle exceptionnelle » pour être inscrits sur la liste du patrimoine mondial.

Pour être admis, un site doit répondre à au moins un des critères d’une liste spécifique, qui est « régulièrement révisée par le comité pour refléter l’évolution du concept même de patrimoine mondial« .

V. A.