Elections à la CAF: le compromis inédit pour imposer Motsepe aux autres candidats toujours valable?

Afriquinfos Editeur
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Gianni Infantino
Gianni Infantino (photo, LIBERATION)

Rabat (© 2021 Afriquinfos)- Le déplacement intensif du président de la FIFA, Gianni Infantino, sur le continent depuis la mi-février serait-il justifié à moins de 10 jours de l’élection à la présidence de la CAF (Confédération africaine de football)? Plusieurs sources concordantes ont fait état d’un grand arrangement entre les différents prétendants à la succession du Malgache Ahmad Ahmad. Un arrangement de plus en plus contesté.

 En attendant de savoir si le Tribunal Arbitral du Sport (TAS)  autorise finalement le président sortant de la Confédération africaine de football (CAF) à se représenter, ils sont initialement 4 candidats en lice pour l’Assemblée générale élective de la CAF qui désignera le successeur d’Ahmad Ahmad au poste de président. Une élection qui va se tenir le 12 mars prochain à Rabat, au Maroc. Mais le nombre de postulants pourrait se réduire et l’élection tourner au plébiscite.

4 postulants auraient en effet conclu un arrangement à l’issue d’une rencontre organisée le week-end dernier à Rabat, en présence des candidats d’Afrique de l’Ouest Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Jacques Anouma, et de deux représentants de la FIFA, Mattia Grafström et Véron Monsengo-Omba. Tous auraient accepté de laisser le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, qui a les faveurs de la FIFA, briguer seul la présidence.

D’après ‘Sud-Quotidien’, RFI et plusieurs autres médias crédibles qui ont relayé l’information, les trois autres dirigeants ont accepté leur retrait en contrepartie des postes-clés qui leur seront attribués dans le futur organigramme. Me Senghor deviendrait ainsi premier vice-président, Ahmed Yahya deuxième vice-président, et Anouma conseiller spécial du président.

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Un consensus dénoncé depuis le milieu de la semaine par Jacques Anouma ! Et qui suscite une litanie de critiques d’Africains envers la FIFA, avec des analyses qui vont jusqu’à accuser G. Infantino de «visées impérialistes».

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