100.000 déplacés nouvellement enregistrés dans le Nord-Kivu

Afriquinfos Editeur
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Parmi ces déplacés, 74.000 se trouvent dans les territoires de Lubero, Masisi et Rutshuru, a affirmé M. Idounou, lors un point de presse hebdomadaire de la MONUSCO.

Il a indiqué que ces mouvements de populations ont des conséquences humanitaires énormes et mettent les humanitaires devant des rudes épreuves.

"Les évaluations conduites dans des zones encore accessibles font état de besoins importants en abris, bien non alimentaires, soins de santé, nourritures, eau, hygiène et assainissement, éducation, ainsi qu'en termes de protection physique des personnes ", a-t-il souligné.

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Selon M. Idoumou, les acteurs humanitaires n'ont pu jusque là apporter de l'assistance qu'à quelques milliers de déplacés encore accessibles, notamment ceux se trouvant dans les sites spontanés près de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

En plus des difficultés d'accès, a-t-il dit, les stocks d' assistance disponible en vivres, médicaments et autres besoins non- alimentaires ne pourront suffire pour venir en aide à toutes les personnes.

"La communauté humanitaire a donc besoin des moyens supplémentaires pour sauver les vies humaines en danger dans les zones concernées", a-t-il fait savoir.

Avant l'aggravation actuelle de la crise, a-t-il rappelé, le Nord-Kivu était déjà confronté à une situation humanitaire d'une grande ampleur. Au 31 mars 2012, il y avait déjà près de 550.000 personnes déplacées internes dans la province.