Pour M. Kimbuya, la baisse de la langue française, qui est le véhicule de l'enseignement en RDC, l'un des plus grands pays francophones du monde, est la conséquence de la négligence de l'enseignant au niveau primaire.
"Le niveau linguistique en français a baissé jusqu'au niveau de l' enseignement supérieur et universitaire. C'est l'enseignant au niveau du primaire qui avait été négligé. Il faut qu'on pense à requalifier notre système d'enseignement au niveau primaire", a-t- il souligné.
Toutefois, a-t-il ajouté, rien est perdu. "Avec un engagement citoyen de toute la communauté, il est possible qu'on arrive à rectifier cela", a-t-il conclu.
M. Kimbuya a demandé aux Etats africains, en plus des programmes de l'Organisation internationale de la francophonie ( OIF), d'améliorer les conditions de travail des enseignants et leurs salaires ainsi que de valoriser la carrière enseignante et de penser à la retraite des enseignants.
Il leur a également demandé d'augmenter la part du budget à allouer à l'éducation.
"Il y a un problème budgétaire au niveau des Etats africains, dans lequel on doit mobiliser suffisamment des moyens pour l'éducation en général et l'enseignement de la langue française, en particulier", a-t-il souligné.
La Francophonie a pour mission, notamment de promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, de promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l'homme ainsi que d'appuyer l'éducation, la formation, l' enseignement supérieur et la recherche.
