La visite de ces experts, venu d'Afrique, d'Asie et d'Europe s'inscrit dans le cadre d'un atelier régional de formation sur la gestion des inondations qui se tient à Dakar (du 18 au 20 mars) est initié par le gouvernement du Sénégal, en collaboration avec des partenaires.
"Chaque année, il y a au Bénin, les inondations liées un peu aux fleuves qui nous entourent. En 2010 sur nos 77 communes, 55 qui ont été inondées", a indiqué Akitikpa Athanase, chef du département de l'organisation des secours à l'Agence nationale de protection civile du Bénin.
"Et quand il y a des inondations de grande ampleur. Nous avons des morts, la destruction des maisons, des champs, des infrastructures. Ces pertes sont évaluées à coup de milliards de Francs" a-t-il ajouté.
Au Burkina Faso, aussi ces inondations touchent chaque année plusieurs régions du pays et font beaucoup de dégâts matériels et des pertes en vie humaine.
"En 2012 par exemple, sur les treize régions que compte le Burkina Faso, il y a dix qui ont été touchées par les inondations", a souligné pour sa part Ouédraogo Oussimane, directeur des études, de la planification et du contrôle au secrétariat permanent du Conseil national des secours d'urgence et de la réhabilitation du Burkina Faso.
Selon lui, ces intempéries constituent "des pertes énormes qui se chiffrent à coup de milliards de Francs CFA, avec une vingtaine de décès chaque année".
"Le gouvernement fait des efforts pour lutter contre ces inondations, mais nous sommes dans un pays où tout est priorité. C'est pourquoi, les moyens mis dans la lutte contre les inondations ne sont pas toujours à la hauteur des besoins", a-t-il ajouté.
Au Sénégal, ces inondations touchent régulièrement depuis 2005, plusieurs localités du pays dont Dakar, la capitale et surtout sa banlieue avec des pertes en vie humaine. Le président Macky Sall avait supprimé le Sénat sénégalais pour affecter son budget dans la lutte contre les inondations et ambitionne de construire avant l'hivernage prochain, 2000 logements sociaux pour recaser des sinistrés.
"Pour principalement 2013, nous avons prévu une restructuration des quartiers inondés", a assuré Amadou Fall Kanar Diop, coordonnateur des logements sociaux et de lutte contre les bidonvilles.
