Sous le thème "Deux décennie plus tard-Afrique du Sud en 2034", la société de conseil locale Frontier Advisory et l'entité de financement des petites entreprises appartenant à l'Etat, IDC, ont tenu la réunion avec les experts du gouvernement et de l'industrie.
Dr Miriam Altman, le directeur de stratégie de Telkom et commissaire de la Commission nationale de planification, a déclaré que l'Afrique du Sud est un pays à revenu intermédiaire qui dépend de ressources naturelles, qui courent le risque de "piège du revenu intermédiaire".
Elle estime qu'il est peu probable que plus de 3% des emplois créés viendront du secteur manufacturier, et que plus de 70% de l'emploi sera créé dans le secteur des services. L'Afrique du Sud ne tire pas profit du commerce mondial des services, par rapport à la Malaisie, la Corée, l'Indonésie, la Turquie, etc.
Khulekani Mathe, chef par intérim du Secrétariat de la Commission de planification nationale, a déclaré que l'Afrique du Sud ne peut pas se rivaliser en termes de réduire les coûts comme les autres pays, et l'Afrique du Sud doit avancer dans la chaîne de valeur.
Au cours des 20 prochaines années, le secteur minier sera un meilleur endroit de travail avec une partie de soutien relativement importante à la croissance du PIB et des recettes du gouvernement, a déclaré Paul Kapelus, le directeur de Synergy Global Consulting.
Au cours des cinq prochaines années, l'emploi n'augmentera pas dans les industries du transport et d'autres industries de perfectionnement de la technologie.
Par exemple, Google la technologie d'auto-entraînement réduira la nécessité d'embaucher des chauffeurs de camions, selon Ben Davis, le chef de direction des Services de croissance et d'innovation de Deloitte.
Outre les préoccupations sur le dilemme de l'Afrique du Sud entre les nouvelles technologies et l'emploi, les experts ont estimé que l'Afrique du Sud a la meilleure expertise et entrepreneurs pour saisir les opportunités alors que l'économie de l'Afrique s'améliore.
