"Au total, 11 corps de soldats ont été rapatriés à l'hôpital de police et des dizaines d'autres ont reçu des soins", ont déclaré les médecins de l'hôpital à Xinhua.
"Les forces de sécurité ont arrêté 28 soldats dissidents vêtus d'uniformes des forces de sécurité et ont retrouvé six corps de soldats dissidents à l'intérieur du bâtiment du ministère de l'Intérieur", a déclaré le ministère de l'Intérieur.
"Les soldats dissidents ont déclaré avoir reçu l'ordre de la part du général Ali Mohsen al-Ahmar d'entrer dans le ministère afin de le protéger", a déclaré un responsable de la police à Xinhua.
Ces trois derniers jours, des fusillades sporadiques entre les forces de sécurité et les hommes des tribus armés ont été observées aux alentours du ministère de l'Intérieur. Au Yémen, les tribus continuent de jouer un rôle important dans le processus politique car des centaines de milliers de militants ne sont fidèles qu'à leurs leaders des tribus.
Les combats de mardi sont les pires que la capitale ait connus depuis l'arrivée au pouvoir du président yéménite Abd-Rabbu Mansour Hadi en février. Sanaa a été pendant un mois le théâtre de combats de rue entre l'armée dissidente soutenue par les militants de Sadiq al-Ahmar et les forces loyales à l'ancien président Ali Abdullah Saleh avant qu'il ne transmette le pouvoir à M. Hadi.
Le président du Yémen a promis de réunifier l'armée, de rétablir la sécurité et de lancer un dialogue national pour résoudre les conflits entre toutes les factions politiques afin d'unir les forces pour combattre le réseau d'Al-Qaïda au Yémen.
