Ce groupe de personnes a été reconduit hors des frontières guinéennes, en direction du Mali, après avoir passé une semaine dans les locaux de la gendarmerie de Matam. Il leur serait reproché de tenir des "réunions sécrètes" dans la commune de Matoto, située dans la banlieue de Conakry, rapportent les mêmes sources.
Aucune réaction du gouvernement guinéen n'a été enregistrée suite à cette expulsion, dont les véritables motifs seraient d'ordre sécuritaire. Quand on sait que le Mali est scindé aujourd'hui en deux, une partition qui est le fait d'une rébellion de groupes salafistes.
Il faut noter que le président guinéen est l'un des hommes d'Etat de la sous région qui milite en faveur d'une intervention militaire dans le nord Mali, pour déloger les rebelles.
