D'après le site officiel du département tunisien de la Santé, cette consultation ambitionne de "proposer une stratégie nationale actualisée pour la réduction de la mortalité maternelle en vue d'étudier les accouchements compliqués".
En plus, elle (consultation) va de pair avec les objectifs du millénaire portant entre autres à faire baisser la mortalité maternelle à 18 pour les 100 000 naissances vivantes en 2015.
Actuellement, le taux de mortalité maternelle en Tunisie se situe à 42 pour 100 000 naissances vivantes. "Un taux qui peut être réduit du fait que 78% des décès sont évitables et 36% sont en rapport avec une hémorragie obstétrique", a commenté le professeur en gynécologie obstétrique Fathi Zhioua dans l'une des études de l'Office national de la famille et de la population (ONFP) de Tunisie.
Ayant une durée de trois mois (novembre-janvier) avec une éventuelle prolongation, la consultation sera favorable à recueillir des données pour la mise à jour de la "stratégie nationale de réduction de la mortalité" et du "programme national de périnatalité" lancé en Tunisie en 1990, lit-on dans un communiqué du ministère tunisien de la Santé.
En Tunisie, les dix dernières années ont été marquées par une certaine stagnation du taux de mortalité maternelle avec comme objectif de réduire ce taux de trois quarts, toujours selon le ministère de la Santé.
L'hémorragie et la toxémie gravidique sont, selon la même source, "les causes les plus importantes du décès maternel. Une disparité inter-régionale a été décelée en faveur des régions du centre et du Nord-ouest". En outre, l'investigation du décès maternel a permis de recommander le renforcement d'un système d'accélération de réduction de mortalité maternelle.
