Intervenant samedi à Tunis lors de l'ouverture d'une conférence sur "le grand Maghreb arabe, un développement commun pour un avenir commun", le président tunisien a révélé que "la région du Maghreb, unie par l'histoire, la géographie, la langue et la religion, n'a pas réalisé l'intégration escomptée".
La Tunisie, a-t-il ajouté, "poursuivra sa quête vers l'unité maghrébine à travers la concertation avec les différentes parties et pour la consolidation de ses relations avec les pays voisins notamment la Libye avec qui elle s'accorde sur l'impératif d' édifier l'unité maghrébine lors de la décennie à venir".
Participant aux travaux de cette conférence, le président du Conseil national libyen Mohamed Youssef El-Megarief a précisé que "sans le succès de la révolution tunisienne, la révolution libyenne n'aurait pas triomphé".
Le responsable libyen qui effectue sa première visite officielle en Tunisie après son accession à son poste a fait part de la volonté commune tuniso-libyenne de consacrer une véritable intégration des pays du Maghreb "ce qui est de nature à montrer l' ampleur des changements réalisés à la faveur des deux révolutions.
D'après M. El-Megarief, l'édification d'un "Grand Maghreb arabe " est d'une importance majeure afin de renforcer le progrès des peuples de cette région. Il a appelé à concrétiser l'idée de l' Union du Maghreb arabe sur le double plan populaire et institutionnel "avant que cela ne se fasse au niveau gouvernemental", a-t-il soutenu.
