Selon les prévisions du Fonds monétaire international, la croissance de la Tunisie sera de l'ordre de 6 à 7% à l'échéance 2014, a estimé M. Ayari lors d'un débat à Tunis.
Le gouverneur de la BCT a tenu à préciser que pour redonner confiance en l'avenir de la Tunisie, "il convient de rétablir dans les meilleurs délais la sécurité dans le pays et de baliser le paysage politique en fixant des dates et précisions des élections et de parachèvement de la rédaction de Constitution".
Il est "impensable voire impossible", selon l'expression du gouverneur de la BCT, d'envisager une relance de l'économie tunisienne sans que le secteur privé ne soit motivé "en tant que principale source de création de richesses et d'emplois".
L'analyse du responsable tunisien de la situation de son pays a révélé que la Tunisie "a repartie très lentement sur un long sentier de croissance" et elle est parvenue à sortir du "fond du puits".
"L'année 2013 ne s'annonce pas trop mal sur le plan économique, estime M. Ayari rappelant que le gouvernement tunisien avait fixé 4,5% comme taux de croissance escompté".
Face à la conjoncture économique difficile en Tunisie, la BCT a pris des mesures préventives afin de décourager les banques tunisiennes à l'octroi de crédits de consommation et de renforcer le stock des réserves de change à la lumière de la persistance de la tendance inflationniste et la dérive du déficit commercial.
