Prévues sous formes de dons et crédits, les aides de l'Union européenne, de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement en faveur de la Tunisie sont estimées à un milliard 150 millions de dollars.
Cette condition a été qualifiée par les autorités tunisiennes comme "implication" de l'ambassadeur de l'UE à Tunis qui a " conditionné" les aides à la Tunisie par "un ensemble de réformes en matière de la liberté de la presse en Tunisie".
"La Tunisie refuse toute intervention dans sa décision nationale", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement tunisien Samir Dilou, ajoutant que "les discussions ayant lieu avec des partenaires tunisiens et étrangers doivent respecter l'intérêt de la Tunisie sans toucher à la décision nationale".
D'après M. Dilou, la situation a changé en Tunisie après la révolution qui a supprimé toutes les "lignes rouges" à l'exception de "tout ce qui touche à la souveraineté de la Tunisie et l'indépendance de sa décision nationale".