Citant des chiffres de l'Union tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), la même source a indiqué que 30% des travailleurs du commerce parallèle en Tunisie sont des agriculteurs ayant quitté leurs activités pour exercer dans ce domaine.
Une récente enquête a révélé que 77,6% des Tunisiens achètent des produits commercialisés sur les marchés parallèles. Plus de 66% optent pour des marchandises d'origine inconnue ou encore incontrôlées, a ajouté le journal tunisien.
Les experts tunisiens et étrangers estiment, dans ce sens, que la contrebande contribue fortement dans l'essor des marchés parallèles. Les principaux produits de contrebande sont les médicaments, le fer de construction et les produits de cosmétique. "Ce type de commerce illégal se veut capable de nuire à la santé du citoyen sans oublier ses répercussions néfastes sur l'économie de manière directe ou indirecte", a souligné M. Hatem Ben Salem, directeur du Centre euromaghrébin des études et recherches stratégiques. Ce dernier a affirmé que les produits de contrebande nourrissent les marchés parallèles tunisiens via les frontières avec l'Algérie et la Libye outre l'existence de réseaux opérant dans ce domaine.
