Il s'est exprimé ainsi lors d'une conférence-débat à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida devant être célébrée le 1er décembre.
Depuis 1985, la prévalence de la Sida en Tunisie se traduit par un total de 1 865 cas déclarés et une moyenne annuelle de 67 cas dont 55% auprès de jeunes de 25 à 34 ans. Le Sida a coûté la vie à 572 personnes depuis 1986.
49% des cas de décès causés par le Sida en Tunisie s'imputent aux rapports sexuels non-protégés, selon les chiffres présentés en marge de cette conférence.
M. Mekki a précisé que son pays a pu amoindrir la menace d'infection au virus "VIH" et permettre aux personnes affectées de "mieux vivre et de plus en plus longtemps avec le Sida".
"Une nouvelle stratégie de prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant est en cours d'élaboration", a encore annoncé le ministre tunisien: "doter les centres de santé de base du matériel de dépistage du VIH chez la femme enceinte et pousser les jeunes à opter pour le dépistage volontaire outre la sensibilisation sur un comportement sain et responsable", demeurent les principales articulations de cette approche.
D'après M. Mekki, 25 centres de dépistage du Sida (en Tunisie) se veut une donne défaillante et "en-deçà des aspirations avec une moyenne de 115 personnes se faisant dépistées par mois". Pour se faire, a-t-il revendiqué, force sera d'ancrer une culture préventive en plus du renforcement du partenariat entre les différents acteurs intervenant en matière de lutte contre la propagation de cette maladie.
