Lors d'une conférence de presse, M. Jebali a également annoncé la création "au plus vite que possible" d'une commission indépendante d'investigation sur les circonstances des dernières confrontations à Siliana.
En réaction sur les derniers incidents dans la région de Siliana, le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a souligné que "la violence ne peut aucunement aider à promouvoir le développement régional".
M. Jebali a insisté que les derniers incidents survenus dans la région de Siliana prouvent qu'il y a intentions de faire déchoir l' actuel gouvernement "d'où faire échouer le processus démocratique et détruire la légitimité".
Toutefois, le Premier ministre tunisien a affirmé que le gouverneur de la région de Siliana serait limogé "si et seulement si les preuves de son incompétence ont été approuvées".
D'un autre côté, le PM tunisien a reconnu que l'utilisation excessive de la force par les agents de l'ordre "ne peut pas être acceptée malgré sa légitimité au vu des violentes attaques contre les agents de l'ordre, les biens public et privé ainsi que sur les établissements de souveraineté".
Par contre, des agents de sécurité blessés lors des affrontements de Siliana "ont été privés d'une hospitalisation dans l'hôpital de la région. Même leur transfert à la capitale, a- t-il ajouté, a été relativement empêché à cause de plusieurs blocage de routes reliant cette région à Tunis".
Evoquant les raisons possibles du déclenchement des affrontements entre les agents de l'ordre et les manifestants, M. Jebali a pointé du doigt certains partis politiques qui parlent au nom du peuple tunisien et qui ont intérêt, selon lui, à semer l' anarchie dans la région dans le but de "frapper" la légitimité du gouvernement.
