"Toute la lumière doit être faite sur ces crimes", a déclaré le porte-parole du Quai d' Orsay, Philippe Lalliot, après avoir cité les propos du président François Hollande condamnant "l'odieux assassinat de M. Mohamed Brahmi, député d'opposition, élu à l'Assemblée Nationale Constituante (ANC) en 2011".
"L'assassinat de Mohamed Brahmi comme celui de Chokri Belaïd ne sauraient rester impunis", a souligné le haut diplomate français.
"Ce que les assassins cherchent à faire, c'est à empêcher la transition démocratique en Tunisie et la recherche de l'unité nationale", avait estimé jeudi soir le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Originaire de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne, le député Mohamed Brahmi, a été tué jeudi par deux hommes à moto, devant son domicile, en banlieue de Tunis.
Selon le ministre tunisien de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, l'arme utilisée pour tuer M. Brahmi est la même que celle ayant servi à abattre le 2 février dernier un autre leader de l' opposition laïque de gauche, Chokri Belaïd.
