Selon des sources syndicales, cette grève générale a été marquée par la fermeture des services commerciaux, administrations et établissements scolaires et universitaires en plu des services des transports qui ont été perturbé remarquablement dans la ville du Kef ainsi que dans les autres localités et communes voisines.
La grève générale a toutefois excepté les services hospitaliers, boulangeries et les pharmacies qui sont restés ouverts aux citoyens. D'après M. Ibrahim Guesmi, secrétaire général de l'Union régional du travail qui organise cette grève générale, "le recours à la grève générale fait suite à la non application des accords convenus avec le gouvernement tunisien qui prévoient l'impulsion de l'emploi et l'investissement privé". Il s'agit entre autres du démarrage attendu d'une mine de phosphate, la construction d'une usine de production de ciment et l'entrée en exploitation d'autres mines dans la région.
Avec un fort soutien des composantes de la société civile et notamment de la chambre d'industrie de l'Union régional de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, la grève générale de la ville du Kef porte un message au gouvernement tunisien lui appelant à "accélérer la réalisation des projets de développement et répondre aux aspirations des habitants", a indiqué un communiqué de la chambre d'industrie.
