Dans un communiqué, l'IACE a précisé que ce phénomène a affecté des secteurs "dont les besoins sont parfois saisonniers certes, mais qui contribuent de manière importante à l'économie".
La main d'oeuvre "se fait de plus en plus rare et chère", a indiqué le communiqué de l'IACE, "malgré la disponibilité des offres d'emplois, ce qui provoque la paralysie de plusieurs secteurs".
Une étude a été réalisée, dans ce sens, par le Centre tunisien de Veille et d'Intelligence économique, relevant de l'IACE, avec pour thème "l'évaluation des besoins en main d'oeuvre non satisfaits" et dont les résultats seront examinés le 5 octobre 2012 dans le cadre d'une table ronde.
A travers cette table ronde, les professionnels, agriculteurs, promoteurs et les industriels essayeront de déchiffrer la nature du manque de main d'oeuvre (structurel ou conjoncturel), mais aussi de trouver des réponses à certaines questions dont: "cette situation est-elle similaire à celle qu'a connu l'Europe dans les années 60 ?", "quelles réformes pour redonner de l'efficience au marché du travail?".
D'après l'IACE, le manque de la main d'oeuvre en Tunisie, devrait constituer une situation "paradoxale" dans un pays qui compte 619,7 mille chômeurs, soit 17,6% de la population active, durant le premier semestre de l'année 2012.