Tunisie : L’eau, l’énergie et la croissance verte intégrées dans la planification économique du gouvernement

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Le responsable tunisien s'est intervenu à l'ouverture du 2e Forum international des pionniers de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de l'économie verte inclusive en Afrique. Après une première édition tenue en novembre 2011 à Douala (Cameroun), l'Institut Afrique RSE et la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT), organisateurs de cette 2e édition, cherchent partager des expériences sur la croissance verte et les initiatives pour l'édification d'une économie verte et responsable en Afrique. L'objectif majeur de ce forum est de valoriser le rôle primordial de l'entreprise moderne dans l'essor de l'économie verte dans l'espace africain. La 2e édition de ce forum sera marquée essentiellement par le lancement officiel du "Kilimandjaro ", un réseau africain des responsables RSE et développement durable.

D'après M. Bettaieb, la mise en place de ce plan (eau, énergie et croissance verte) "est un pas vers une approche verte du développement économique de la Tunisie". Parmi les axes de ce plan, a-t-il ajouté, la mobilisation de ressources en eau, l'interconnexion électrique régionale, l'extension du réseau de transport de gaz et la préservation de l'environnement. Sur un autre plan, le nouveau Code de l'investissement  comportera des clauses ayant trait à la protection de l'environnement et le développement durable. L'Afrique "est aujourd'hui en mesure et surtout en droit de proposer à tout le monde et particulièrement à ses partenaires de nouvelles visions et des approches différentes pour un développement responsable et équitable", a pour sa part affirmé le président de la CONECT Tarak Chérif.  Selon ce dernier, le continent africain pourrait "faire l’exception au cours des prochaines années d'autant plus que les récents rapports tablent sur des signes d'essoufflements de la croissance dans de nombreux pays et région du monde". L'Afrique, a argumenté M. Chérif, sera forte dans ce cadre par son important potentiel de ressources naturelles, humaines en plus de la grande diversité des opportunités d'investissement.