Tunisie : 15% des investissements dans le transport

Afriquinfos Editeur
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Ce secteur enregistre en début de cette année des indicateurs " positifs" et des "prémices de rétablissement", ce qui prouve sa " vitalité" surtout que le transport représente actuellement près de 8,5% du PIB, a déclaré jeudi le ministre tunisien du Transport, Abdelkarim Harouni, lors d'une conférence de presse.

Les indicateurs encourageants de deux premiers mois de 2012 " surviennent après des croissances de 0,5% en 2009, 2,8% en 2010 et un taux négatif de 7% en 2011 suite aux événements qui ont accompagné la révolution de janvier", a précisé M. Harouni.

D'après le responsable tunisien, 90% des dépenses de l'Etat s'injectent dans le transport scolaire et universitaire sachant que l'arsenal du pays en bus de transport en commun (passagers) a été renforcé par l'acquisition de 683 bus dans l'attente de l'arrivée de 924 bus supplémentaires sur une période de trois ans.

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Les derniers chiffres officiels présentés par le ministre du Transport ont révélé que l'activité globale du trafic des passagers en Tunisie a progressé jusqu'à maintenant de 5 à 25% par rapport à la même période de 2010.

La situation actuelle du transport terrestre en Tunisie semble être "parfaitement contraire", a remarqué M. Harouni, à celle des années 1970 où le transport individuel représentait 30% et le transport public 70% du trafic global du pays.

Pour ce qui est du transport maritime, la Tunisie compte actuellement sept ports commerciaux "qui assurent annuellement l'échange de 30 millions tonnes soit environ 98% des échanges commerciales globales de la Tunisie avec le reste du monde", selon M. Harouni.

L'année 2012, a-t-il annoncé, sera marquée par la mise en fonctionnement à partir de mai 2012 d'un nouveau ferry tunisien nommé "Tanit" avec un coût global de 357 millions de dinars (233 millions de dollars), une capacité de 3 200 passagers et 1060 véhicules à bord.

Parmi les solutions qui se présentent actuellement au gouvernement tunisien figurent essentiellement l'ouverture du ciel (Open Sky) qui "fait l'objet de négociations sérieuses avec les partenaires étrangers de la Tunisie" ainsi que l'ouverture de nouvelles lignes maritimes vers et à partir de la Tunisie : "une proposition en cours d'étude et appréciée par des pays comme la Turquie, le Maroc, l'Algérie, le Golfe arabe et la Libye, toujours selon le ministre tunisien du Transport.