Révélés lundi par l'Institut de la statistique en Tunisie (INS), les résultats de cette enquête (effectuée en 2010) seront la base d'une étude sur la performance du système tunisien de subvention dont la proclamation des résultats est prévue pour février 2013. L'étude est menée par l'INS, le Centre de recherche et études sociales en plus de la Banque africaine de développement (BAD).
D' après l'INS tunisien, les subventions jouent le rôle d'un "filet de protection sociale" pour la population pauvre qui bénéficiait d'une subvention de 20,6% du total de leur consommation alimentaire contre 10,3% pour la population la plus aisée du pays. "Les subventions alimentaires contribuent par ailleurs à la réduction des inégalités entres les ménages en Tunisie", a encore estimé l'INS.
L'enquête nationale sur la consommation en Tunisie révèle dans ses premiers résultats que tout ajustement du système des transferts sociaux devrait tenir compte de la complexité du mécanisme de la subvention outre le mauvais ciblage de la population pauvre et "le rôle indéniable de la subvention dans l'amélioration du pouvoir d'achat des plus démunies".
