Prononçant son allocution, le représentant de l'Iran Ali Larijani a critiqué ce qu'il a appelé "ingérence des Etats-Unis dans les affaires d'autres pays" tout en accusant Washington et Israël d'"être derrière de nombreux complots dans des régions du Moyen-Orient".
Larijani a déclaré que toutes les tentatives des Etats-Unis et Israël "doivent être contrées (…) et que le monde musulman doit se réunir pour lutter contre l'ennemi commun".
Dans un communiqué reçu par l'ambassade des Etats-Unis à Tunis après cet incident, Washington tient à expliquer les raisons du retrait de sa délégation de la séance exceptionnelle consacrée à la célébration de la promulgation de la nouvelle Constitution tunisienne.
Selon le communiqué, ce retrait "est dû aux fausses accusations et les commentaires inappropriés formulés par le représentant iranien concernant les États-Unis". "Ce que devait être une cérémonie honorant les réalisations de la Tunisie a été utilisé par le représentant de l'Iran en tant que plate-forme pour dénoncer les Etats-Unis", indique le communiqué.
Pas moins de 40 délégations de la communauté internationale ont assisté à la cérémonie officielle organisée par la présidence de la République tunisienne et l'Assemblée constituante pour célébrer la nouvelle Constitution du pays, promulguée officiellement le 26 janvier 2014 par une majorité écrasante de 200 votes favorables (parmi 216 possibles) et paraphée le 27 janvier 2014 par les trois sommets de l'exécutif tunisien en l'occurrence les présidents de la République Moncef Marzouki, de la Constituante Mustapha Ben Jaafar et le chef du gouvernement sortant Ali Laarayedh.
