Tunisie : Le gouvernement veille à débloquer les handicaps devant les investisseurs étrangers et tunisiens

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Il a tenu ces propos  à l'ouverture du 15e Congrès des investisseurs et hommes d'affaires arabes qui se tient du 14 au 16 mai 2012 à Tunis en présence d'environ 500 hommes d'affaires arabes.

L'ouverture du climat d'affaires en Tunisie "est ouvert à tous les investissements des pays arabes", sans pour autant "affecter les investissements des pays européens et asiatiques", a déclaré le Premier ministre tunisien.

D'après M. Jebali, plusieurs projets sont programmés en faveur du développement régional, "mais les investisseurs locaux comme étrangers demeurent réticents à cause du climat d'investissement peu rassurant des sit-in à répétition".  Pour se faire, une enveloppe de 6 200 millions de dinars a été allouée pour le développement des régions tunisiennes. Un montant "important mais insuffisant", selon M. Jebali.

- Advertisement -

"Les investisseurs étrangers sont prêts à investir dans des hôpitaux, des autoroutes et beaucoup d'autres projets dont des zones industrielles, mais tout ça reste relatif à l'amélioration du climat d'investissement", a jouté le Chef du gouvernement tunisien.

D'un autre côté, le Premier ministre tunisien a promis à cette occasion de "finaliser la révision du code d'incitations aux investissements d'ici fin 2012 après avoir entrepris certaines mesures en la matière".

La rectification de ce code permettra, selon lui, aux investisseurs étrangers de conquérir de nouveaux domaines dans les normes de la transparence à travers la centralisation de toutes les données nécessaires dans un organisme en l'occurrence l'" instance de l'investissement".

La Tunisie ne cesse d'aspirer à un "groupement économique arabe " dont l'instauration devrait passer par la manipulation à bon escient des potentiels économiques disponibles et le développement des marchés financiers ainsi que la facilitation du trafic de marchandises entre les pays arabe, a encore rassuré M. Jebali.

D'une façon générale, a-t-il conclu, le rythme d'investissement en Tunisie "a repris son allure malgré une baisse enregistrée l'an dernier et un déséquilibre observé en 2012 alternant entre stagnation et relance", mais l'affluence des investisseurs durant cette année ne peut que "confirmer la confiance renouvelée en la destination Tunisie."