Tunisie: environ deux millions d´élèves reprennent leurs études primaires et secondaires

Afriquinfos Editeur
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Pour ce qui est de l’enseignement secondaire, quelques 911 mille élèves ont été inscrits pour cette nouvelle saison scolaire répartis sur plus de 36 mille classes et seront encadrés par 77 mille enseignants.
En prévision de cette nouvelle saison, le département de l’Education a procédé au recrutement de 1.500 instituteurs (enseignement secondaire) outre 2.000 autres pour l’enseignement primaire.
Du côté infrastructure, les autorités tunisiennes de tutelle ont intervenu pour réaliser 820 établissements éducatifs répartis sur 482 écoles primaires, 320 écoles préparatoires, 28 foyers outre 1.755 opérations d’entretien.
Mis à part la mobilisation du ministère tunisien de l’Education afin de garantir une bonne entame de la saison scolaire, certaines composantes de la société civile ont fait part de leurs craintes quant à la conjoncture qualifiée d’instable et incertaine essentiellement du côté du constat sécuritaire et socioéconomique du pays.
"Le contexte de la rentrée 2013-2014 se veut défavorable", a estimé le président de l’Organisation tunisienne pour la défense de l’élève Mohamed Amine Krifi, lors d’une conférence de presse tenue à la veille de la nouvelle saison scolaire.
D' après lui, la rentrée 2013-2014 se démarque par une situation politique "bouleversée" en plus de la démission du ministre de l’Education suite à l’assassinat, le 25 juillet 2013, de l’opposant-député Mohamed Brahmi.
M. Krifi a d'un autre côté pointé du doigt le mouvement opéré quelques jours avant la rentrée par les autorités de tutelle au niveau du corps des commissaires régionaux à l’éducation. En plus, a-t-il mentionné, "les travaux de réfection dans plusieurs établissements éducatifs n’ayant pas été encore parachevés".
Du côté du syndicat général de l’enseignement secondaire, Ahmed Mehaouek (membre) a évoqué la pénurie d’enseignants plus précisément dans les régions intérieures du pays.
Des défaillances, a ajouté le syndicaliste M. Mouhaouek, ont été repérées dans les mouvements de mutation admettant, selon ses dires, que 5.000 demandes de cas humains (rapprochement de conjoint, dossier médical…) passent encore inaperçus. Il a ajouté, dans ce sens, des problèmes liés à l’hygiène dans les établissements éducatifs et des réclamations émanant des parents portant sur la hausse des prix des fournitures scolaires.