"Le quartette commence à perdre patience face à la persistance des divergences politiques", a encore estimé Bouali Mbarki. Selon ce dernier, "force sera de trouver des solutions consensuelles pour sortir de la crise".
Après une première réunion tenue lundi, le quartette (qui regroupe également la centrale patronale, l'Ordre des avocats et la Ligue des droits de l'Homme), une deuxième réunion est prévue pour ce mardi, a confirmé Mouldi Jendoubi, un autre responsable dans la direction centrale de l'UGTT. "Les pourparlers porteront sur trois points à savoir le choix du futur Premier ministre, le processus constituant suite à l’amendement du règlement intérieur de la Constituante outre l'annulation – par le tribunal administratif – des 36 candidatures à l'instance électorale", a encore révélé le syndicaliste tunisien.
Signée par 21 partis politiques – y compris deux parmi la coalition tripartite au pouvoir – la feuille de route qui articule le dialogue national stipule la désignation d'un nouveau Premier ministre dans la première semaine après le déclenchement du compte à rebours de ladite "feuille".
Les différents partis politiques ne trouvent pas encore un terrain d'entente en la matière faisant ainsi prolonger une période – comme qualifiée par des commentaires locaux – de "doute politique" accentué par une menace terroriste en apogée dans les derniers mois.
