D'après ce document, publié intégralement vendredi dans la presse, le conseiller politique du Premier ministre tunisien a fait part de sa conviction que "le remaniement ministériel (en cours de préparation) ne fera qu’aggraver la situation du pays surtout après s’être transformé en un simple quota des partis politiques".
M. Zitoun a estimé, dans sa lettre de démission, que le remaniement attendu ne serait pas fondé sur aucune logique "sauf celle de réduire l’existence du mouvement Ennahdha (parti islamiste majoritaire au pouvoir) au détriment d’autres partis politiques".
Partant du refus d' un "changement radical" et d' une récente proposition présentée par M. Zitoun au Chef du gouvernement tunisien pour sortir de la crise et en l' absence de conditions favorables à assurer convenablement ses fonctions, le conseiller politique du PM tunisien a affirmé que ses fonctions demeurent sans intérêt.
"Il m’attriste de constater qu’il n’y a plus aucun intérêt à ce que je continue à remplir ma fonction de conseiller chargé des affaires politiques ou encore dans n' importe quel autre poste gouvernemental dans pareilles conditions", toujours selon la lettre de démission transcrite par M. Zitoun.
