Lors d'une conférence de presse à Tunis, les initiateurs de ce "Conseil" ont insisté que cette nouvelle formation prendra l'aspect d'une coalition politique aux fins de "réajuster le processus révolutionnaire tunisien à la lumière du déraillement des objectif préconisés suite à la révolution du 14 janvier 2011".
Parmi les composantes fondatrices de ce conseil figurent entre autres le mouvement Wafa (Fidélité) représenté à l'Assemblée constituante, le parti à idéologie islamiste "Attahrir" (Libération) ainsi que le "Front de la réforme islamique".
D'après le porte-parole du "Conseil de soutien de la révolution", la journée du 17 décembre, qui symbolise la première étincelle de la révolution tunisienne quand le marchand ambulant Mohamed Bouazizi s'est immolé par le feu à Sidi Bouzid (centre du pays), "sera un rendez-vous pour parachever les objectifs de la révolution".
Le même jour (17 décembre), l'opposition inspirée par le Front populaire (gauche), appelle à des manifestations populaires pacifiques sur tout le territoire tunisien en signe de protestation contre le blocage du dialogue national suspendu depuis le 4 novembre dernier faute de consensus sur le nom du futur chef du gouvernement.
