Principal artère de la capitale tunisienne, l'Avenue Bourguiba au centre-ville de Tunis s'est déjà habillé en prévision des festivités avec un aménagement spécial décoré par les drapeaux de la Tunisie et animé par des ateliers culturels de peinture et de photographie illustrant les différentes étapes franchies depuis le 14 janvier 2011, a constaté le correspondant de l'Agence de presse Xinhua.
L'Avenue Bourguiba qui témoigne encore des moments forts de la révolution tunisienne, abrite également depuis hier des manifestations culturelles cadencées par des spectacles musicaux et d'ateliers de peinture et de sculpture. En plus, des jeunes diplômés de la filière Beaux-arts essayent d'honorer cette avenue symbolique avec des œuvres plastiques sur toiles qui raccordent le patrimoine tunisien à d'autres champs culturels modernes. D'un autre côté, tous ceux fréquentent l'Avenue Bourguiba peuvent s'arrêter quelque part pour remarquer la présence de certains sculptures en argile de personnages historiques et qui semblent être gravés dans la mémoire des Tunisiens dont notamment la fameuse Elissa (nommée Didon par les Romains) connue pour fondatrice de Carthage ainsi que le général Hannibal, célèbre stratège de l'ancienne armée carthaginoise.
A l'occasion de la célébration du deuxième anniversaire de la révolution tunisienne, le ministère tunisien de la Culture a décidé exceptionnellement de faire bénéficier les Tunisiens d'un accès gratuits du 11 au 15 janvier courants aux monuments historiques sur tout le territoire du pays.
Dans ce sens, trois musées militaires parmi quatre seront ouverts gratuitement au grand-public durant ces cinq jours à savoir le Palais de la Rose à La Manouba (banlieue nord-ouest de Tunis) qui date du 18e siècle, le musée de la ligne défensive de "Mareth" (ville du sud-est du pays) qui illustre les événements de la 2e guerre mondiale et finalement le musée de la mémoire commune tuniso-algérienne de "Ghardimaou" (ville au nord-ouest tunisien frontalière avec l'Algérie).
