Tunisie : Le bilan des affrontements entre policiers et manifestants s’alourdit pour atteindre environ 220 blessés

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Dans une déclaration à la presse, le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a insisté que certaines parties sont derrières ces incidents qui se sont déclenchés, selon lui, suite à un différend entre deux personnes qui s'est transformé en actes de violences et en grève générale.

Le chef du gouvernement tunisien a annoncé à cette occasion qu' il n'a pas l'intention de virer l'actuel gouverneur de Siliana qui a été contesté par les habitants de cette région appelant à son remplacement.

Quant au ministre tunisien de l'Intérieur Ali Arayedh, il a confié au journal d'info de la télévision centrale tunisienne que les revendications sociales des habitants de Siliana sont légitimes sauf que la destruction des biens publics, la menace de la sécurité des citoyens et l'atteinte aux établissements de souveraineté de l'Etat tunisien "n'est pas toléré sous n'importe quelle forme".

- Advertisement -

D'un autre côté, le ministre de l'Intérieur a exprimé son regret quant au nombre élevé des blessés suites à ces événements faisant savoir que bon nombre de manifestants ont incendié trois postes de sécurité et un autre établissement de souveraineté en plus de plusieurs dégâts matériels dans le bâtiment du gouvernorat de Siliana.

Ces actes de violences, a ajouté M. Arayedh, accompagnés d' agression contre les agents de l'ordre usant des cocktails Molotov et des pierres (..), ont obligé les policiers à réagir faisant recours aux outils légaux et permis par la loi.

Interrogé sur les vraies raisons derrière l'escalade de la violence à Siliana, le responsable tunisien a fait allusion à des parties (qu'il n'a pas voulu dévoiler l'identité) cachées derrières des organismes syndicaux et des partis politiques tunisiens et qui "sont les vrais responsables du déclenchement de ces incidents avec pour objectif de faire échouer le gouvernement sur le double plan central et régional".