La Tunisie a besoin d’aides pour faire face au legs de l’ancien régime

Afriquinfos Editeur
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Lors d'une rencontre avec Mme Eileen Murray, représentante permanente de la Banque mondiale en Tunisie, M. Ben Jaafar n'a pas manqué de confirmer le volume des défis économiques et sociaux que connait son pays, avant de passer en revue le processus de transition démocratique en Tunisie. Un processus qui a permis, selon-lui, de "mettre en place les nouvelles institutions légitimes".

Un programme de soutien financier de la Banque mondiale en faveur de la Tunisie a été également au centre de cette rencontre.

En présence de représentants de la Banque africaine de développement (BAD), M. Ben Jaafar a discuté avec Mme Murray des réformes structurelles relatives aux législations sur l'incitation à l'investissement en Tunisie, ainsi que sur la garantie de la concurrence économique.

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Evoquant les réformes structurelles prévues au niveau du code des incitations aux investissements, Mme Murray a formulé son souhait de "voir l'Assemblée constituante tunisienne entamer l' examen de ces projets de lois directement après la finalisation de l'écriture de la Constitution".

Pour sa part, le représentant de la BAD a exprimé l'engagement de cet établissement à fournir l'assistance financière et technique à la Tunisie "à la lumière du nouveau climat politique qui y prévaut", a-t-il déclaré.

Ce nouveau climat politique a favorisé "l'instauration d'un dialogue fructueux avec la partie tunisienne de façon à entreprendre des étapes pratiques pour dépasser les points négatifs", a encore ajouté le représentant de la BAD.