Tunisie: Allocutions des invités au congrès du mouvement Ennahdha

Afriquinfos Editeur
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Le chef du bureau politique du mouvement Hamas (Palestine) M. Khaled Mechaal, le Secrétaire général du FLN (Front de libération nationale) algérien M. Abdelaziz Belkhadem étaient présents.

La patrie passe avant les partis politiques, a insisté M. Mechaal. "Il ne faut pas traiter les élections à l'européenne avec l'existence d'un gagnant et un perdant. Les élections doivent renforcer le partenariat national", a-t-il insisté.

Evoquant les relations du monde arabe avec les puissances mondiales, le chef du bureau du mouvement Hamas a révélé que "les pays arabes inspirent leur force de la légitimité accordée par les peuples, ce qui exige le respect de tout le monde".

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 Les propos de M. Mechaal ont été appréciés par son compatriote M. Abbes Zaki, représentant du mouvement palestinien Fatah qui a insisté sur la concrétisation de l'esprit de consensus sur le terrain en Palestine. "Le printemps arabe n'a pas de valeur sans l' indépendance du Palestine", a révélé M. Zaki.

Les deux responsables palestiniens se sont convenus à affirmer que "la résistance demeure un droit légitime pour libérer le territoire palestinien, mais cette résistance devrait avoir ses arguments pour coûter cher à l'ennemi".

Lors de son allocution à cette occasion, le président de l'Assemblée constituante tunisienne, M. Mustapha Ben Jaafar, a souligné l' importance de "préserver l' esprit de consensus et de la réconciliation nationale", tout en exprimant son refus de la "dictature au nom de la religion ou de la modernité".

En tant que président de la Constituante, M. Ben Jaafar a promis d' assumer ses engagements avec la coalition tripartite au pouvoir en Tunisie, entre autres, la rédaction d'une nouvelle Constitution, la création d' instances pour la justice, l' information audiovisuelle et les élections.

D' un autre côté, le 9e congrès du mouvement Ennahdha "devrait insister sur l' appel à ne pas tomber dans le monopole du pouvoir et Ennahdha devra aussi se plier à ce principe", a déclaré le ministre tunisien de la Justice M. Noureddine Bhiri